N’était le cadre, un barrage en construction avec ses ingénieurs, ses ouvriers, ses machines décrits avec beaucoup de réalisme, ce roman pourrait se passer n’importe où, ses personnages n’ayant rien à voir avec les paysans valaisans chers à l’auteur.
Quatre personnages en sont le centre et nous voguons de l’un à l’autre à travers leurs sentiments profonds, leurs hésitations, leurs déceptions, leurs décisions, exprimés dans des monologues intérieurs dont Maurice Zermatten a le secret.
Annie, la femme de Jacques qui gère un grand domaine agricole est amoureuse de Michel le médecin du barrage. De son côté, Jacques a une liaison avec Odile, la secrétaire de l’ingénieur du barrage et l’amie d’enfance d’Annie. Quatre personnages dont les amours illicites, en ce pays religieux et à une époque où les divorces étaient impensables, conduisent à des impasses. De longues périodes d’interrogations et de réflexions étaient sur le point de les ramener dans le droit chemin lorsque surgit l’accident …
Le titre, énigmatique, mais très symbolique, fait référence à un lierre qui, tel le mal, étouffait un figuier dans le domaine de Jacques. En l’éliminant à la base, Jacques réussit à redonner vie à l’arbre…